Le 25 mai dernier marque le premier anniversaire de l’entrée en vigueur de la RGPD. Dans ce contexte, Mathilde Le Rouzic COO et CO-founder d'Hellocare, plateforme e-santé qui met en relation les patients et les professionnels de santé via un service de téléconsultation médicale, rappelle que cette réglementation européenne sur la protection des données personnelles avait pour vocation de mieux protéger la manière dont sont collectées et traitées les données de santé.
La RGPD encadre l’exploitation des données en faveur des patients
Dans un cadre où la collecte des données des personnes est très encadrée, le nouveau Règlement Européen sur la Protection des Données aspire à renforcer les droits des personnes et ainsi à impliquer davantage les acteurs autour du respect et de la protection des données personnelles, notamment celles de la santé. « Les éditeurs de solutions médicales françaises sont très surveillés. Comme nous le faisons chez Hellocare, toutes ces entreprises se soumettent à la réglementation française et européenne sur la protection des données de santé qui sont des données sensibles » commente Mathilde Le Rouzic.
Vers une sensibilisation de la collecte massive des données personnelles
« La communication n'est malheureusement pas toujours bien assurée : il y a trop d’informations et l'invasion de pop-ups - demandant le consentement des personnes au traitement de leurs données personnelles - devient presque contre productif. De nombreuses personnes cliquent sur "accepter" sans prendre le temps de lire les textes qui leurs sont soumis. Il est donc essentiel de mieux communiquer mais également d’assurer une véritable sensibilisation auprès des individus sur le sujet : ce qui est collecté, comment c'est utilisé, quels avantages mais aussi quels risques » explique t-elle.
Les données personnelles de santé constituent un important potentiel pour la recherche médicale et de ce fait un nouvel outil contribuant au développement de soins personnalisés pour tous. Néanmoins, afin qu’une donnée puisse être exploitée, il faut qu’elle puisse apporter de la valeur ajoutée.
« Les données personnelles - pour être bien utilisées - doivent être de bonne qualité et correctement structurées. Un effort global national serait à faire pour définir des bonnes pratiques et des formats de données partagés par tous les acteurs qui collectent de la donnée. La création du Health Data Hub français pourrait apporter cette dynamique, à laquelle nous souhaitons contribuer. » conclut-elle.
Chez Hellocare nous nous tenons à votre disposition pour vous apporter des éclairages sur la protection des données dans la e-santé en France, n'hésitez pas à nous contacter !
