Vous voulez exercer en libéral ? L’ouverture de votre propre cabinet médical est une grande aventure qui doit être préparée minutieusement. En plus des étapes nécessaires à la création d’une entreprise « classique », vous devez aussi respecter un certain nombre de réglementations spécifiques à l’exercice de la médecine : suivez notre guide pour réussir l’installation de votre cabinet !
Comme pour toute entreprise, vous devez vous assurer que votre projet de cabinet médical est viable. Tâchez surtout de déterminer :
Où trouver ce type d’informations ? Vous trouverez de nombreux indicateurs économiques et démographiques fiables dans les statistiques de l’Insee. L’outil Cartosanté proposé par AtlaSanté (portail géographique des Agences Régionales de Santé) vous permet quant à lui de connaître rapidement le nombre de praticiens par territoire.
SAS (Société par Actions Simplifiée), entreprise individuelle, SELARL (Société d’Exercice Libéral À Responsabilité Limitée), SELCA (Société d’Exercice Libéral en Commandite par Actions), SCI (Société Civile Immobilière) ? De nombreuses formes juridiques permettent d’ouvrir un cabinet médical. Elles ont toutes leurs points forts et leurs inconvénients : certaines sont adaptées pour une installation individuelle, d’autres sont plutôt destinées à l’ouverture d’un cabinet de groupe. Renseignez-vous soigneusement sur chacune d’entre elles avant d’arrêter votre choix.
Autre étape essentielle pour ouvrir votre cabinet médical : trouver un local répondant à toutes les règles d’implantation et de sécurité en vigueur. Difficile de toutes les détailler ici mais sachez que votre local doit comporter au minimum une pièce de consultation par médecin, une autre pour faire la salle d’attente et des toilettes. De plus, vous avez besoin d’un lavabo dans votre salle de consultation, pour vous désinfecter les mains entre chaque patient. Si vous ouvrez un cabinet médical de groupe, sachez qu’il existe aussi des exigences spécifiques pour certaines spécialités (ex : dermatologie, gynécologie). Il faudra les prendre en compte lors de votre choix. Dans l’idéal, votre local doit également être déjà accessible aux personnes handicapées : sinon, vous risquez d’avoir à faire des travaux coûteux…
Bien sûr, vous pouvez aussi reprendre un cabinet médical existant, ce qui vous donnera la possibilité de « racheter » la patientèle du précédent médecin par la même occasion. Un contrat de cession de patientèle, contenant diverses clauses obligatoires, devra alors être signé entre vous. N’hésitez pas à solliciter l’aide d’un avocat au besoin.
Dès que vous êtes en mesure d’évaluer précisément le budget dont vous avez besoin pour vous implanter (ex. : prix d’achat du local, coût nécessaire à l’acquisition du matériel médical et aux équipements pour votre salle d’attente, travaux éventuels à prévoir, achat ou non de patientèle), il est vivement recommandé de rédiger votre business plan. Ce document peut vous aider à obtenir un prêt bancaire si votre apport personnel s’avère insuffisant pour couvrir tous les frais. En pratique, le business plan est composé de deux grandes parties : le plan financier et une partie « rédigée » visant à convaincre vos interlocuteurs de la viabilité de votre projet. Le plus simple est d’utiliser un des nombreux modèles disponibles sur la Toile ou un logiciel spécialisé.
L’ouverture d’un cabinet médical nécessite aussi de remplir de nombreuses formalités. Les principales d’entre elles sont :